Bienvenue dans cette 14ᵉ édition de Sports3 (fait un peu à la hate, long week-end...). Aujourd'hui, on parle de foot, de Bitcoin, et d'une arnaque à 28 millions d'euros qui ferait rougir Ocean's Eleven. Direction Nancy, où le centre des congrès s'est transformé en tribunal XXL.
Une arène judiciaire prête à accueillir ce qui s'annonce comme le procès du siècle : l’affaire "Carton Rouge", où faux diamants, cryptos, et escrocs à la sauce internationale se partagent l’affiche.
Quand Nancy devance Netflix
Imagine un instant : des malfaiteurs basés en Israël, 200 comptes bancaires dans 19 pays, et des clubs de Ligue 1 et Ligue 2 victimes de fausses promesses en diamants et cryptos. Oui, on a bien dit des clubs comme Brest, Rennes, Lorient, et même Toulouse qui se sont fait piéger. Total des dégâts ? 28 millions d'euros, dont 20,9 siphonnés via des plateformes crypto douteuses.

Les types derrière cette combine avaient tout prévu : des sites brillants de fausses promesses, des appels téléphoniques bien rodés, et une logistique de blanchiment international. Résultat : des particuliers dépouillés, des clubs bernés, et des escrocs qui disparaissent comme des magiciens après leur tour.

Nancy, la Cour des Miracles
Pour contenir tout ce cirque, il fallait de l’espace. Bienvenue dans le Palais des Congrès de Nancy, transformé pour l’occasion en tribunal géant. 28 prévenus, 815 parties civiles, et 150 avocats prêts à croiser le fer. Trois d'entre eux sont encore en cavale, planqués quelque part, probablement avec des cocktails bien frais 🍹.

Le Palais des Congrès de Nancy a été loué, car aucune salle d'audience du palais de justice de Nancy ne peut accueillir un procès d'une telle ampleur. © AFP - Patrick ESCUDERO
Le procès, qui s’étend sur plusieurs semaines, sera une saga où se succéderont plaintes, témoignages, et plaidoiries. Clubs escroqués, sponsors bernés, victimes désabusées… tout le monde attend une chose : que la justice fasse son job et, pourquoi pas, que l'on retrouve une partie du pactole.

Les Clubs : Victimes sur le Terrain et Hors Terrain
Les clubs français ne sont pas les héros ici, mais bien les cibles. Des escrocs se faisant passer pour des agents de joueurs ont envoyé des faux RIB pour détourner les salaires. Résultat : des sommes volées, comme les 17 000 euros de Sochaux ou les 10 000 euros de Toulouse, parties en fumée dans des comptes bancaires à Malte ou Bulgarie. Même le SCO d'Angers y a laissé 35 000 euros.

Et ne crois pas que ce soit fini. Brest, Marseille, Rennes, et d'autres clubs ont échappé de peu à ce filet serré. Le football n’a jamais été aussi exposé à des tactiques dignes de Wall Street, version crapuleuse.

Un Verdict pour l'Histoire
Que va-t-il ressortir de ce procès ? Certains espèrent des réparations, d'autres veulent juste que les coupables tombent. Mais la réalité, c'est que seulement 2,8 millions d'euros ont été saisis. Une goutte d'eau dans un océan de fraudes.
Nancy, la Ville des Échos de Justice
Le procès "Carton Rouge" n'est pas qu'une affaire de chiffres. C'est le reflet d'une époque où tout ce qui brille n'est pas or (ni diamant, visiblement). Les leçons ? Méfie-toi des promesses trop belles, des escrocs bien habillés, et des opportunités qui sonnent comme des miracles.

Et voilà, Sports3 t’a raconté une histoire digne des meilleurs thrillers. Si tu veux savoir comment cette saga se termine, reste connecté. Parce que dans le foot comme dans la vie, ce sont souvent les prolongations qui comptent.
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